Alors que la mode était aux multicylindres dans les seventies, Yamaha étrennait en proposant un monocylindre aussi singulier que légendaire : la XT 500.
La XT 500 : une moto virile
Introduite en France dès 1976, cet engin entendait renouer avec les premiers modèles de motocycles et leur mécanique particulière. Un « poum-poumpoum » signature, un seul piston, un couple puissant, une silhouette masculine, une sonorité mélodieuse… il n’a été qu’une question de semaines avant que la XT 500 ensorcelle le cœur des motards français. À son sujet, Moto Revue décrivait : « C’est le moteur qui colle à la peau de l’homme, qui sait ce que veut la nature humaine, qui répond quand on l’appelle ».
Encore aujourd’hui, cette Yamaha est un inconditionnel
Si son kickstarter donnait du fil à retordre aux moins musclés, la Yamaha XT 500 faisait preuve d’une dextérité à toute épreuve. Vive sur bitume comme en tout-terrain, l’engin a fini par s’imposer au Paris-Dakar où, piloté par Cyril Neveu, il remportait les deux premières éditions du rallye en 1979 et 1980. Or, en dépit de ses vantées qualités, la XT 500 souffrait de quelques légers défauts : son freinage un peu juste, son autonomie insuffisante et une modeste puissance (32 ch).
Gage de son succès, la Yamaha ne connut que très peu de modifications durant ses années de production, excepté quelques réarrangements sur son éclairage, ses coloris, sa géométrie ou encore sur son collecteur d’échappement… Et 60 000 ventes plus tard, la XT 500 continue, aujourd’hui, à charmer les inconditionnels de la moto grâce à son intemporelle authenticité.
Pour en savoir plus, consultez dès maintenant la fiche de la Yamaha XT-500.
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